Nouvelle-Zélande-Île du nord

Et voilà déjà une semaine que je parcours les routes magnifiques de nouvelle-Zélande. Du vert, du vert partout, des collines…et des vaches! tiens, Je m’attendais à voir des moutons partout mais il y a finalement beaucoup plus de vaches. D’après ce que j’ai compris, les éleveurs misent de plus en plus sur les bovins depuis plusieurs années, étant plus rentables. On verra si c’est diffèrent sur l’île du sud. Je suis bien content d’avoir décidé finalement de louer un char, cela m’offre énormément de liberté et il est assez facile de trouver des campings pas cher et même gratuit. Et quand on est un peu fainéant comme moi, on finit par dormir dans son char certaines nuits…pas si pire. De plus les routes sont superbes et peu fréquentées. Ma première rencontre néo-Zélandaise a eu lieu à…San Francisco. Le hasard à voulu que je me retrouve dans le dortoir de L’auberge de jeunesse avec un couple franco-italien vivant à Auckland, J’ai pu avoir plein de renseignements utiles et ils m’ont donnés un guide peu connu qui sort des sentiers battus et qui m’est bien utile(« NZ frenzy », numérique, si intéresser, dites-le-moi). Première journée de marche à la Waimangu Volcanic valley, fumée, eau chaude, geyser, lac avec une eau d’un bleu magique.Peu de monde, parfait.
Le lendemain, petite randonnée au-dessus de Taupo sur le mont Tauhara-forêt primitive et belle vue au sommet).
Sur la route, en direction de Whakapapa, je rencontre John, professeur à la retraite de 81 ans vivant en Alaska, qui, tous les étés et ce depuis 23 ans, parcourt la NZ, d’abord comme « woofer » et depuis cette année à bord d’un camper.John m’offre un thé dans son van et nous discutons de voyages et politiques, John est un fervent admirateur de Bernie Sanders, je vous laisse imaginer son opinion sur trump, du bonheur pour mes oreilles! long life to you, John!
J’avais réservé pour une rando de 3 jours au parc de Tongariro mais la température annoncée à ce moment-là est exécrable, j’y arrive donc 2 jours plus tôt pour profiter du beau temps et faire 2 randos d’une journée au cas où je dois annuler (ce qui sera le cas). Tama lakes le premier jour et surtout Tongariro alpine crossing le lendemain. Journée magnifique malgré le froid mordant le matin.
Grâce au NZ frenzy, je constate que l’on peut grimper le mont Ngauruhoe, un volcan éteint, toujours mieux!, de toute beauté. Malgré quelques indications sur le guide, je ne suis pas sûr par où je dois l’attaquer, d’autant plus que le chauffeur du shuttle à bien spécifier de ne surtout pas s’aventurer sur cette montagne, hahaaa! Je suis tôt le matin donc personne sur la montagne, je continue mon chemin et en arrivant sur une crête je constate au loin deux marcheurs qui commencent leur montée. Ni une, ni deux je fais demi-tour et décide de suivre ces deux intrépides, conscient qu’il y a des fortes chances que je rate mon bus de retour vu que la journée est bien entamée et que je n’ai fait que 4 kms sur un parcours de 20kms, mais c’est comme un aimant, je DOIS faire ce sommet, je ne reviendrais pas et les conditions météo sont optimales.Envoye!
1h45 de montée intense dans la roche volcanique mais tellement payant, la vue sur le parc est hallucinante, le cratère est rouge vif et de la vapeur d’eau sort de la roche à plusieurs endroits. Je prends un bon moment à contempler le paysage et repars. Descente assez intense, facile c’est tout droit dans la pente abrupte et la poussière de roche. Oups!, je me pète la gueule à mi-chemin et y laisse un peu de peau! Pas grave le jeu en valait la chandelle, me dis-je en regardant passer pour la deuxième fois de la journée un hélico de « rescue ». Maudit touriste inconscient! Je continue ma rando le long des lacs…humm! verts je dirai(parole de daltonien!)et plateaux désertiques. Le grand avantage de ce « petit » détour est que le « troupeaux » est passé et que nous ne sommes plus que quelques personnes sur le sentier.
Les derniers 4 km pour redescendre dans la vallée sont moins intéressant et tant mieux, je trace à fond la caisse pour attraper mon bus juste à temps, yeah!
Les deux jours suivants je roule de Tongariro à New Plymouth et Wellington sous la pluie. Je longe le magnifique Mt Taranaki par le littoral (j’espère pouvoir y revenir au retour) et me paye un AirB&B pour une nuit confortable avant de prendre le ferry demain matin.

 

Et me voilà de retour dans le norrrd. Les deux journées suivantes s’annonçaient superbes donc je file sur Taranaki donc je n’ai pu profiter à l’aller.

Quand on arrive à proximité de cette montagne, de ce cratère en fait, il est difficile de rester concentré sur la route tellement il est beau. Et encore, j’ai vu des photos avec le sommet enneigé, et là, on touche au sublime.

Pas de neige cette fois-ci mais un beau collier de nuage que je tente de photographier du meilleur angle possible. Je parcours les petites routes tout autour mais sans jamais trouver LA place. Tant pis, je dois me trouver un endroit où dormir, maintenant que le soleil est couché.

Un mois et demi en Nouvelle-Zélande, déjà. Cela à été un vrai bonheur. C’est un pays de randonnée, des refuges à profusion, des randos d’un jour au trek d’une semaine ou plus, les possibilités sont immenses. Il faut d’ailleurs sortir des “tramp” classiques pour apprécier toute la beauté de ce pays. Je n’ai pas eu énormément de contact avec les locaux mais les quelques rencontres ont été toujours des plus chaleureuses. Les gens ont plaisir à nous parler et nous renseigner. Il est à noter que la population et le gouvernement ont à cœur la préservation du territoire. Une grande attention est mise sur la responsabilité du touriste à garder propre les lieux qu’il visite. Le principe du “leave no trace” est mis en avant et pour éviter les déchets la plupart des places de camping ou de randonnée sont dépourvus de poubelles, incitant les gens à ramener leur déchet dans les lieux appropriés.

 

Si vous êtes deux ou plus , la meilleure façon de visiter ce pays est vraiment de louer , ou acheter, un camper van(self-contained). Cela offre une liberté totale, d’autant que vous pouvez alors dormir à peu près où vous voulez, en dehors des villes.

 

Pour les amateurs, comme moi, il y a un grand choix de IPA de microbrasserie à découvrir. Pour la bouffe, rien d’extraordinaire évidemment, nous sommes chez les anglais ne l’oublions pas. Même les chips ne sont pas très bonnes, c’est vous dire!

 

Sinon, n’hésitez pas!

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